C'est ce qui s'appelle un "bad buzz". Uber a scandalisé samedi soir, en augmentant sans aucun ménagement le prix de ses courses au moment de l'attaque terroriste qui a fait 7 morts et une cinquantaine de blessés.
Vives réactions sur les réseaux. Alors que les personnes qui se trouvaient à proximité de la zone d'attaque, dans les environs de London Bridge et de Borrow Market, tentaient de s'en écarter et de rentrer chez eux, les tarifs proposés par l'application de la compagnie de VTC ont parfois plus que doublé. Les internautes ont manifesté leur écœurement sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. A l'inverse, les taxis noirs londoniens, les black cabs, avaient offert des courses à leurs clients.
Hey @Uber -- you're really going to surge price x2.1 during a terrorist attack in #London??? Lower than low. #londonbridge#emergencypic.twitter.com/yXHFZsYZkT
— Amber Clemente (@yankeeamber) 3 juin 2017
Trying to leave central London away from the trouble and uber has put a Serge on... Disgusting! #LondonBridgeAttack#disgusting#nofearpic.twitter.com/iljI6h8GoN
— Tom Elliot Reade (@Tomreade_actor) 3 juin 2017
Et @Uber qui augmente ses prix pendant les attaques de Londres Quelle honte! #Boycott
— Sam Zirah (@SamZirah) 4 juin 2017
Uber réagit. La compagnie de VTC s'est défendue, expliquant avoir fait le nécessaire dès qu'elle a eu connaissance des événements. L'augmentation aurait été automatique du fait de la hausse soudaine des demandes, et non pas une manière de profiter de l'attentat. "Nous avons suspendu la montée des prix dès que nous avons entendu parler de l'incident, comme nous l'avons fait précédemment avec Westminster et Manchester."
We suspended dynamic pricing once we heard about the incident, as we did after the attacks in Westminster and Manchester.
— Uber UK Support (@UberUKsupport) 4 juin 2017
y'a pas moyen de stopper l'automaticité temporairement dans ce genre de situation, @Uber@UberFR ?
— galunto (@galunto) 4 juin 2017
I read somewhere it happens automatically with Uber when demand for taxis dramatically rises. Who knows what to believe
— Hannah Clarke (@HanBibsClarke) 4 juin 2017
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