Comme chaque matin, il devait aller à l'entraînement. Mais ce vendredi Michael Garnett, joueur professionnel de hockey et ancien pensionnaire de la prestigieuse NHL aux Etats-Unis, a été réveillé chez lui à Tcheliabinsk, par un drôle de phénomène. Il a été littéralement tiré du lit par la pluie de météorites qui s'est abattue sur l'Oural.
>>> A lire : Des météorites s'abattent sur la Russie
"J'étais étendu dans mon lit. Sur mon radio réveil, il me restait encore cinq minutes à dormir. Et tout d'un coup j'ai entendu une énorme détonation", raconte Michael Garnett l'actuel gardien des HK MVD, un club russe, à Europe1.fr. L'ex-gardien des Wolves de Chicago s'est fait une grosse frayeur. "J'ai sauté du lit. J'ai eu très peur. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Dès que je me suis levé, j'ai vu de la lumière. J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu des traînées dans le ciel mais je ne savais absolument pas ce que c'était à ce moment là", affirme-t-il.
De la poussière partout. Après avoir repris ses esprits, il se rend compte de ce qu'il vient de se passer. "Des choses n'étaient pas à leur place dans mon appartement. Mon appareil d'air conditionné était explosé. Il y avait de la poussière par terre. Après cela, j'ai encore vu de la lumière pendant trente secondes", relate Michael Garnett.
© Reuters
"Une force incroyable". Le Canadien qui évolue maintenant dans la Ligue continentale de hockey, une compétition d'Eurasie, a tremblé pendant quelques minutes et son immeuble de 24 étages aussi. "Je suis au 23e. Ça a bien bougé. C'était d'une force incroyable. Ces traînées dans le ciel, je n'avais jamais vu ça de ma vie", dit-il encore sous le coup de l'émotion.
"Un crash ou une explosion". Dans son immeuble, tout le monde est resté incrédule par ce phénomène hors du commun. "J'ai couru dehors. J'ai vu mes voisins et tout le monde était dans le hall et se demandait ce que cela pouvait être", assure-t-il avant de conclure encore sous le choc : "les gens ont pensé que c'était un crash d'avion ou une explosion".
>>> A lire aussi : Des météorites sur des villes, c'est "rare"