Lors du point presse du Parti socialiste lundi, Benoît Hamon a assuré que son parti était "aux cotés de celles et ceux qui militent à une transition démocratique" en Tunisie. Le porte-parole de l'opposition a dénoncé "la piteuse marche arrière du gouvernement", qui, selon lui, a "soutenu jusqu’au bout Ben Ali", le président tunisien déchu. "Personne n’est dupe", a prévenu Benoît Hamon, avant de demander "à geler les avoirs de Ben Ali et de sa famille en France". Pour le PS, il faut "trouver la solution la plus conforme au désir du peuple tunisien de devenir pleinement et entièrement souverain".