Tunisie : Guaino admet des "maladresses"

  • Copié
, modifié à

"Que vouliez-vous faire? Personne ne pouvait prévoir que les choses allaient aller aussi vite (...), aussi loin, et qu'elles seraient aussi rapidement dramatiques", a déclaré lundi sur RTL le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, interrogé sur l'attitude de la France face aux évènements en Tunisie. "Qu'il y ait pu y avoir des maladresses ou des incompréhensions, après tout cela est possible" mais "imaginez que la France intervienne dans les affaires d'un pays qui est un ancien protectorat français, qu'aurait-on dit?", a demandé le conseiller du chef de l'Etat, jugeant que "ça n'est pas à la France d'être le gendarme de la Méditerranée". "J'entends bien les jugements des uns et des autres" mais "c'est très difficile pour des gouvernements de ne pas tenir compte des situations de fait, de ne pas dialoguer, coopérer avec des gouvernements qui sont en place".