Sri Lanka: Sarath Fonseka ne sera pas gracié

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Dans un entretien publié jeudi dans le quotidien Straits Time de Singapour, le président du Sri Lanka Mahinda Rajapaske, a écarté toute grâce de l'ancien chef des armées Sarath Fonseka, son principal opposant actuellement en détention. "Si je lui accorde une grâce, qu'en est-il de la discipline militaire ? Quid des autres officiers qui vont comparaître en cour martiale ? Que puis-je faire ? C'est la loi britannique. Ils [les Britanniques] l'ont léguée à l'Inde et à nous", a-t-il affirmé. Et d'ajouter: "Fonseka lui-même a traduit des milliers de soldats en cour martiale. Jusqu'à 8.500 à un moment. J'ai protesté et j'ai dû les libérer".