Rome se défend de boycotter Hollande

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avec AFP , modifié à

Rome a démenti lundi que le chef du gouvernement Mario Monti se soit mis d'accord avec d'autres dirigeants européens conservateurs pour ne pas recevoir le candidat socialiste à la présidentielle française, François Hollande. L'article de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui s'est fait l'écho de ce supposé accord, est "complètement fantaisiste, dénué de tout fondement", ont indiqué à l'AFP des sources gouvernementales italiennes. "Le chef du gouvernement Mario Monti n'appartenant à aucun parti politique, il se garde bien de se mêler de politique italienne, encore moins de la politique d'autres pays", selon ces sources.

Sur la crédibilité de François Hollande en Europe, la réponse est similaire : "Nous ne nous mêlons pas de la politique d'autres pays". "L'Italie traverse une situation particulière (avec un gouvernement de technocrates, dirigé par l'économiste Mario Monti, ndlr) et son exécutif n'entre donc pas dans ce genre de considération", toujours selon les mêmes sources.