Le gouvernement italien a affiché sa ferme opposition à la décision de Fiat de produire en Serbie un modèle qu'il aurait dû assembler en Italie, selon les déclarations de plusieurs ministres. "Dans un moment de crise (...) cela fait mal d'entendre parler d'une possible délocalisation. On ne peut pas demander au gouvernement et au pays de s'engager pour favoriser la croissance et le développement et ensuite penser à produire à l'étranger. C'est absolument inacceptable", a déclaré le ministre aux Affaires européennes, Andrea Ronchi, dans un communiqué. Dans un entretien vendredi à La Stampa, le vice-ministre au Commerce extérieur, Adolfo Urso, a qualifié les motivations de Fiat de "déconcertantes" et appelé à la reprise des négociations.