Proche-orient : l'eau douce au plus bas

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avec AFP

Des zones étendues dans les parties arides du Proche-Orient ont vu leurs réserves d'eau douce baisser de manière alarmante au cours de la dernière décennie, selon des mesures effectuées par des satellites de la Nasa publiées mardi. Sur une période de sept ans débutant en 2003, des parties de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak et de l'Iran dans les bassins du Tigre et de l'Euphrate ont perdu 144 kilomètres cube d'eau fraîche, soit l'équivalent de la mer morte.

Un cinquième de ces pertes a résulté de l'assèchement du sol en partie en raison de la sécheresse de 2007. Un autre cinquième s'explique par l'évaporation de l'eau à la surface des lacs et réservoirs tandis que la plus grande partie (60%) s'explique par la diminution des nappes phréatiques en raison du pompage.