Otages: "qu'ils s'intéressent un peu à eux"

Diane Lazarevic, fille de Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 à Hombori, dans le nord-est du Mali, a accepté de se confier au micro d'Europe1, malgré l'incitation des autorités à ne pas communiquer
Diane Lazarevic, fille de Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 à Hombori, dans le nord-est du Mali, a accepté de se confier au micro d'Europe1, malgré l'incitation des autorités à ne pas communiquer © DR
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La fille d'un otage français au Mali se confie avant de rencontrer François Hollande.

"Ma famille est moi sommes très inquiets." Diane Lazarevic, fille de Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 à Hombori, dans le nord-est du Mali, a accepté de se confier au micro d'Europe1, malgré l'incitation des autorités à ne pas communiquer. Un témoignage qui intervient après les récentes menaces de mort des terroristes au sujet des otages français, et la veille du jour où François Hollande doit commencer à recevoir les familles à Élysée.

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"Il y a tellement d'éventualités qu'ils exécutent un otage pour montrer qu'ils sont forts et tiennent parole. On vit avec l'angoisse. Je passe mon temps sur internet pour tenter de voir s'il y a du nouveau", raconte-t-elle. "On attend d'avoir des réponses de M.Hollande. Ils ont l'air de s'intéresser au soutien militaire dans l'opération au nord du Mali. Mais on aimerait qu'ils s'intéressent un peu aux négociations pour les otages", insiste Diane Lazarevic, qui assure vivre cette situation "un peu comme une forme d’injustice".