Nucléaire iranien : nouvelle réunion à Vienne des diplomates

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Alexis Toulon avec AFP , modifié à
DOSSIER DE FOND - "Manifestement, nous avons toujours de très fortes divergences, et il faudra voir si nous pouvons progresser", aprévenu John Kerry avant le début des négociations.

L’info. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et un vice-ministre iranien ont fait état dimanche de la persistance de divergences importantes entre Téhéran et les puissances du groupe 5+1 aux négociations à Vienne sur le programme nucléaire de la République islamique. "Manifestement, nous avons toujours de très fortes divergences, et il faudra voir si nous pouvons progresser", a dit le secrétaire d'Etat avant des entretiens sur l'Iran avec Catherine Ashton, représentante de la diplomatie de l'Union européenne, et d'autres ministres des Affaires étrangères européens venus à Vienne rejoindre les négociateurs.

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Des divergences toujours présentes. De son côté, un négociateur iranien de haut rang présent aux négociations de Vienne, le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi, a estimé qu'il était difficile de dire pour l'heure si l'Iran et les six puissances seraient en mesure d'aplanir leurs divergences, a rapporté la télévision nationale iranienne. "Des divergences demeurent sur tous les grands sujets. Nous n'avons pas réussi à réduire ces divergences et il est difficile de dire si c'est possible", a dit Araqchi à la chaîne de télévision iranienne Al Alam.

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Israël s'invite dans les négociations. Les chefs de la diplomatie des puissances occidentales se retrouvent dimanche à Vienne pour tenter de débloquer de très difficiles négociations sur le nucléaire iranien, à huit jours de la date butoir pour aboutir à un accord définitif. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne discutent âprement depuis le début du mois pour trouver un accord sur ce dossier qui empoisonne leurs relations depuis une décennie. Mais le conflit entre Israël et le Hamas va aussi s'inviter dans les discussions entre les ministres occidentaux, qui chercheront, selon le Britannique William Hague, à définir "une action internationale urgente et concertée" en vue d'un cessez-le-feu.

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