Nucléaire: Ankara ne veut qu'on rejette l'accord

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L'accord conclu entre Téhéran, Ankara et Brasilia le 17 mai ne propose pas une solution globale à la crise iranienne "mais il s'agit d'un pas en avant pour régler la question de l'échange (de combustible) qui constitue l'un des éléments clé du dossier", a indiqué le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Özügergin. "Il est vrai que le verre est à moitié vide (...) mais nous disons qu'il faudrait d'autres démarches pour le remplir", a-t-il souligné. "Il est irraisonnable de rejeter l'accord en affirmant que le verre est à moitié plein", a ajouté le porte-parole. Le diplomate a critiqué Washington qui a soumis au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution pour de nouvelles sanctions contre l'Iran, aussitôt après l'accord Iran-Turquie-Brésil.