Les dépressifs boudent les bonnes odeurs

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avec AFP

Les victimes de dépression sévère distinguent moins bien les odeurs agréables, selon une étude de l'Université François-Rabelais de Tours, qui précise que les troubles olfactifs pourraient annoncer une rechute pour les dépressifs.

Pour le démontrer, les chercheurs tourangeaux ont soumis 18 personnes hospitalisées pour un épisode de dépression sévère à des tests olfactifs. Leurs résultats ont été comparés à ceux de 54 volontaires en bonne santé.

L'ensemble des participants ont été exposés à huit odeurs différentes, certaines agréables (amandes, vanille) et d'autres non (vomi, fromage rance), ainsi qu'à un mélange d'odeurs.

Il est apparu que les patients dépressifs distinguaient moins bien les différents niveaux d'intensité des odeurs, identifiaient moins bien celles qui étaient présentes dans un mélange et étaient peu sensibles aux odeurs censées être agréables.