Les Malouines pleurent leur "Churchill"

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avec Reuters

L'Union Jack a été mis en berne lundi sur les îles Malouines, cet archipel de l'Atlantique-Sud balayé par les vents, dès l'annonce à Londres de la disparition de Margaret Thatcher. "C'était notre Winston Churchill", a résumé Tim Miller, 60 ans, un habitant des Malouines pour lesquelles l'ex-Premier ministre britannique avait rassemblé en 1982 une armada afin de "libérer" l'archipel de l'invasion argentine.

Pour Mike Summers, président de l'assemblée législative locale, la "Dame de fer" "était une personnalité révérée aux Malouines pour nous avoir rendu la liberté". "Il est incontestable que Margaret Thatcher éprouvait des sentiments très forts pour nos îles. (...) Elle fut très heureuse d'avoir contribué à libérer les Malouines, une terre qui fut toujours présent dans son coeur", a-t-il dit, joint par téléphone par Reuters de Buenos Aires.