L'extrême-droite tchèque se reforme

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Une petite formation d'extrême-droite tchèque, accusée d'être derrière plusieurs attaques contre les Roms et dissoute cette semaine par la justice, va poursuivre ses activités sous un autre label, a annoncé son principal dirigeant samedi à Prague. Les membres du Parti ouvrier (DS) vont rejoindre les rangs d'une nouvelle formation, baptisée Parti ouvrier de la Justice sociale (DSSS), a affirmé le chef du DS, Tomas Vandas. Le DS, non représenté au parlement a été dissout mercredi par la Cour administrative suprême, qui a épinglé les comportements "chauvins" et "xénophobes" des militants. "Ce verdict ne peut en aucun cas nous arrêter", a dit le chef du DS.