L'Italie punit plus lourdement la corruption

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Le gouvernement italien a annoncé vendredi qu'il préparait une législation alourdissant les peines encourues pour corruption. Pour l'opposition, il ne s'agit que d'un écran de fumée avant les élections régionale des 28 et 29 mars. Sivlio Berlusconi lui-même est poursuivi pour corruption et son gouvernement tente à l'heure actuelle de circonscrire un scandale, à propos de contrats accordés au département de la Protection civile, qui menace de ruiner ses espoirs de gains électoraux. "Nous avons approuvé le principe d'un accroissement des peines pour crimes contre le secteur public", a annoncé le ministre de la Défense Ignazio La Russa à l'issue de conseil des ministres, tout en précisant que des discussions étaient encore nécessaires sur le volet de la prévention de la corruption. Pour Pier Ferdinando Casini, chef du parti d'opposition UDC, cette nouvelle législation ne verra pas plus le jour que d'autres mesures qualifiées de populistes annoncées par le gouvernement. "J'ai bien peur que le combat contre la corruption soit la dernière invention de propagande électorale", a-t-il dit.