Le chef de l'armée de l'air polonaise se trouvait dans le cockpit de l'avion présidentiel au moment où l'appareil s'est écrasé, tuant Lech Kaczynski et 95 autres personnes le mois dernier en Russie, a annoncé le coordinateur polonais de l'enquête. Rien ne permet d'établir toutefois que le général Andrzej Blasik a fait pression sur l'équipage pour qu'il se pose en dépit des mauvaises conditions de vol, a-t-il ajouté. "Aucune phrase (dans les enregistrements des conversations) n'atteste de pressions directes exercées sur l'équipage pour qu'il atterrisse comme 'Nous devons vraiment atterrir'. Naturellement, on peut aussi faire pression sur quelqu'un par sa seule présence"; a-t-il précisé.