Japon: mesure en faveur du tourisme

  • Copié

Comment relancer le tourisme, en baisse de 40% depuis la catastrophe de Fukushima ? Le ministère des Affaires étrangères japonais a annoncé lundi qu'il allait suspendre les frais de visa habituels pour les étrangers venant au Japon et se rendant dans les régions sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars, afin de donner un coup de pouce au tourisme.

Cette mesure d'exception s'appliquera pour les demandes de visa déposées à compter du 15 novembre et sera valable 5 ans, a précisé l'administration.

Bien que l'Etat nippon délivre un visa de courte durée gratuit sans formalités préalables à des étrangers d'une soixantaine de nationalités venant pour affaires ou tourisme, les ressortissants de certains pays comme la Chine, les Philippines ou la Russie ne peuvent entrer au Japon sans un visa dont l'obtention, soumise à diverses conditions, est payante.

Exceptionnellement, ces frais liés aux investigations nécessaires seront supprimés pour les personnes s'engageant à se rendre dans l'une au moins des trois préfectures du nord-est ravagées par la catastrophe, à savoir Miyagi, Iwate et Fukushima.

Pour bénéficier de cette ristourne (équivalent à une remise de 3.000 ou 6.000 yens, 28 à 56 euros), les demandeurs de visa devront déposer un dossier comportant une réservation ou autre preuve d'hébergement ou de transport dans la région concernée.