Nouveau décompte, même résultat. Selon les médias iraniens, le nouveau décompte partiel des bulletins de l'élection présidentielle iranienne du 12 juin dernier n’a débouché sur aucun changement important dans le résultat. La réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, qui aurait obtenu 63% des voix dès le premier tour, ne devrait donc pas être remise en cause.
Problème : ce décompte n’a été réalisé que sur les bulletins de trois provinces, soit 10% au total de l’ensemble. Pour cette raison, Mir Hossein Moussavi, le candidat malheureux de l'opposition, avait rejeté l'offre de recomptage partiel formulée par le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei.
Mir Hossein Moussavi continue d’exiger que l'ensemble du scrutin soit annulé. Il n’a pas assisté personnellement au recomptage et a refusé d’envoyer des émissaires pour surveiller cette procédure. Mehdi Karoubi Karoubi, un autre opposant, a pour sa part estimé que le recomptage devait porter sur la totalité des bulletins.
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