Les Etats-Unis et l'Allemagne n'ont pas caché leur doute samedi quant à la bonne volonté de l'Iran de cesser son bras de fer avec les grandes puissances au sujet de son programme nucléaire. "Je n'ai pas le sentiment que nous soyons proches d'un accord", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, lors d'une conférence internationale sur la sécurité à Munich. "Notre main est toujours tendue vers eux. Mais jusqu'ici elle est tendue vers le néant. Et je n'ai rien vu depuis hier qui me fasse changer de point de vue", a pour sa part réagi le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle. Vendredi, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, avait estimé qu'un accord sur le traitement à l'étranger de l'uranium iranien faiblement enrichi n'était "pas trop lointain".