Tout en dénonçant la politique étrangère "aventureuse" de Téhéran, Mirhossein Moussavi, l'un des dirigeants de l'opposition iranienne, s'est dit hostile à de nouvelles sanctions des Nations unies contre l'Iran car celles-ci frapperaient avant tout le peuple iranien. "Ces derniers jours, la question des sanctions a été soulevée contre notre nation. Même si nous pensons que cette situation est due à une politique étrangère brutale et aventureuse (de la part de l'Iran), nous sommes contre les sanctions car elles affectent l'existence de la population", déclare Moussavi sur son site internet Kaleme. L'adversaire malheureux de Mahmoud Ahmadinejad lors de la présidentielle de juin 2009 ajoute que l'Iran est frappé par une crise économique dont les pires conséquences sont, selon lui, encore à venir. La baisse de 0,5% de la croissance du PIB iranien l'an dernier, à 1,8% selon les chiffres du Fonds monétaire international (FMI), "c'est comme subir une attaque massive d'ennemis étrangers", souligne-t-il.