Au terme de huit mois de paralysie politique, les principaux partis irakiens se sont entendus sur l'attribution des trois principaux postes administratifs et législatifs, a annoncé jeudi Massoud Barzani, président du Kurdistan autonome. Le poste du Premier ministre reviendra à l'alliance chiite de Nouri al Maliki, chef du gouvernement sortant, et les mouvements kurdes conserveront celui de chef de l'Etat, a-t-il précisé. Le bloc Irakia de l'ancien premier ministre Iyad Allaoui, soutenu par la minorité sunnite, désignera le président du Parlement et son chef de file prendra la tête d'un nouveau conseil de stratégie politique.