Il faut enfermer Breivik "ad vitam aeternam"

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avec AFP

Partagés sur la santé mentale d'Anders Behring Breivik, les familles de ses 77 victimes s'accordent sur un point avant le verdict vendredi : en prison ou dans un établissement psychiatrique, le tueur doit finir sa vie entre quatre murs. "Si cette personne n'est pas pénalement responsable de ses actes, est-ce que les nazis l'étaient?". Inconsolable après la mort de son fils franco-norvégien Rolf Christopher fauché à 25 ans, Claude Perreau est de ceux qui pensent que Breivik est assez sain d'esprit pour la prison.

"C'est quelqu'un qui est peut-être inadapté à la société mais qui n'est pas fou, vu la façon dont il a calculé, dont il s'est organisé pendant deux ans avant de commettre son crime", explique-t-il.

Le 22 juillet 2011, Breivik avait tué 77 personnes, huit dans un attentat à la bombe contre le siège du gouvernement à Oslo et 69 autres dans une fusillade contre un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utoeya. Ces attaques spectaculaires avaient choqué la paisible nation scandinave, mis en lumière l'impréparation de ses services de sécurité et déclenché un débat sur la santé mentale de leur auteur.