L'épidémie de grippe aviaire en Chine, où au moins 21 personnes ont été contaminées par le virus H7N9, dont six sont décédées, ne doit pas semer la panique, a estimé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'OMS a félicité Pékin d'avoir pris des mesures drastiques pour enrayer l'épidémie, dont l'abattage de dizaines de milliers de volailles et le suivi étroit de centaines de personnes vivant à proximité des individus infectés.
"Pour le moment, nous n'avons que des cas isolés d'une maladie rare, et cela restera peut-être ainsi. Ce n'est pas le moment de surréagir ou de paniquer", a déclaré le représentant de l'OMS en Chine, Michael O'Leary. Les autorités sanitaires chinoises se sont dites convaincues dimanche de pouvoir contenir l'épidémie de H7N9. "Il y a un petit nombre de cas sérieux avec des conséquences médicales individuelles, mais à ce stade aucune conséquence connue en matière de santé publique", a souligné Michael O'Leary pendant une conférence de presse commune avec les autorités de Pékin.