Facebook et Twitter défouloirs de la haine ? C’est l'un des reproches les plus courants faits aux réseaux sociaux, surtout sur des questions aussi "sensibles" que celles du conflit israélo-palestinien. Et pourtant, des initiatives fleurissent sur la toile ces derniers jours pour rapprocher les peuples. Ainsi, des pages Facebook sont créées et de nombreuses photos sont partagées sur Twitter par des groupes d'individus qui veulent montrer au monde que la paix est possible entre Israéliens et Palestiniens.
Un hashtag pour la paix
(Twitter / "Ma mère est juive, mon père musulman, comment pourrais-je être l'ennemie de moi même?")
Aux quatre coins du monde, ils sont des centaines à partager des clichés sur le hashtag #JewsAndArabsRefuseToBeEnemies (Juifs et arabes refusent d’être ennemis, ndlr.) et ainsi symboliser une entente possible entre les communautés.
Des couples
#Peace from #Brooklyn#JewsAndArabsRefuseToBeEnemiespic.twitter.com/4Dag0DTnko— Abraham Gutman (@abgutman) 22 Juillet 2014
Des amis
I'm Jewish, she's Arabic What you gon' do?#JewsAndArabsRefuseToBeEnemiespic.twitter.com/F4oMUHUvWV— Alexis Sigal (@sickemlex) 25 Juillet 2014
Des familles
Jasmin is Israeli, Osama is Palestinian. They are a happy family !#JewsAndArabsRefuseToBeEnemiespic.twitter.com/Oy2Rjo08V7— Abraham Gutman (@abgutman) 21 Juillet 2014
Et... des avocats !
"Associés depuis 25 ans... Foutez nous la paix!" #JewsAndArabsRefuseToBeEnemies#Fouteznouslapaix! pic.twitter.com/ngklAVoh90— Ouakrat Rudy (@RudyOuakrat) 24 Juillet 2014
Sur Instagram aussi
Sur Facebook, des photos… et du Houmous !
La page Facebook Jews & Arabs Refuse To Be Enemies reprend le même principe que le hashtag Twitter. Elle rassemble déjà près de 25.000 fans.
Mais c’est avec l’une des spécialités culinaires les plus populaires au Proche-Orient : le houmous (préparation à base de pois chiche), que les créateurs de la page Facebook The Hummus Initiative (presque 25.000 fans) ont décidé d’agir. Le principe ? Collecter des clichés de gens dégustant du houmous ensemble. Là encore, on trouve cette volonté de symboliser un rapprochement entre les peuples, ce plat étant apprécié aussi bien du côté israélien que palestinien.
Ces initiatives suffiront-elles à ramener le calme au Proche-Orient ? C’est peu probable, mais on se prend à rêver que les belligérants auront vent de cette mobilisation, et qui sait, son ampleur fera-t-elle un jour pencher la balance en faveur de la paix.