Le gendarme britannique du secteur financier a préconisé lundi un durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers pour éviter les excès ayant contribué à la crise financière de 2008, lorsqu'un particulier pouvait emprunter plus de 100% de la valeur du bien acheté.
Dans une série de propositions soumises au gouvernement, la Financial Services Authority (FSA) réclame l'interdiction de certaines pratiques, comme l'anticipation d'une augmentation systématique de la valeur d'un bien pour fixer le montant d'un prêt, sans prendre en compte le risque d'un retournement du marché.
Selon le régulateur britannique, jusqu'à 15% des particuliers ayant contracté un emprunt immobilier entre 2005 et 2010 sont actuellement propriétaires d'un bien dont la valeur est moindre que leur dette auprès de leur organisme de crédit.