"L'assassinat n'est pas un mode d'action en matière de relations internationales", a déclaré samedi François Fillon, qui a souhaité que toute la lumière soit faite sur l'assassinat il y a un mois à Dubaï d'un chef du Hamas. "Tous les assassinats, d'où qu'ils viennent, quels que soient ceux qui les commanditent doivent être condamnés", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse commune avec son homologue syrien Mohammed Naji Otri. Les Emirats arabes unis (EAU) ont clairement mis en cause jeudi les services secrets israéliens, le Mossad, dans cette affaire, révélant même des photos et des noms de dix hommes et une femme porteurs de passeports européens et soupçonnés d'être liés au meurtre. "Comme les Britanniques et comme les Allemands, nous avons demandé aux autorités israéliennes des explications puisqu'un passeport français a été utilisé dans le cadre de cette opération", a ajouté le Premier ministre.