Exécution de Bahrami : "une affaire intérieure"

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L'ambassade d'Iran aux Pays-Bas a affirmé samedi que le cas de Sahra Bahrami, exécutée pour trafic de drogue selon Téhéran, était "une affaire intérieure" qui ne devrait pas influer sur les relations entre les Pays-Bas et l'Iran. "L'ambassade estime que le cas de Mme Bahrami est une affaire intérieure de l'Iran et ne devrait pas avoir d'impact sur les relations bilatérales entre les deux pays", a déclaré l'ambassade d'Iran dans un communiqué. "Nous regrettons tous le fait qu'une citoyenne iranienne ait commis un crime qui a mené à la peine de mort", souligne l'ambassade d'Iran, selon laquelle "Mme Bahrami a été reconnue coupable d'implication dans un trafic de drogue". L'Irano-Néerlandaise, âgée de 46 ans, a, selon la même source, "livré de la cocaïne des Pays-Bas en Iran et de l'opium d'Iran vers les Pays-Bas".

Les Pays-Bas avaient annoncé un peu plus tôt le "gel" de leurs contacts avec l'Iran, à la suite de la pendaison samedi matin à Téhéran de Sahra Bahrami, qualifiée par La Haye d'"acte commis par un régime barbare".