Le chef d'état-major des armées des États-Unis, Mike Mullen, a affirmé vendredi que les États-Unis n'enverront pas davantage de troupes au Yémen, et que ce pays avait d'ailleurs clairement indiqué qu'il n'en demandait pas, rapportait samedi The Los Angeles Times. Il a estimé que le Yémen était devenu un nouveau havre d'entrainement pour Al-Qaida, et que les États-Unis apporteront leur soutien aux autorités du pays par un engagement diplomatique plus fort. L'attention internationale s'est tournée vers le Yémen depuis que Umar Farouk Abdulmutallab, accusé de l'attentat manqué sur le vol Amsterdam-Détroit, a indiqué au FBI qu'il s'était entrainé avec Al-Qaida au Yémen.