Le président russe est arrivé en Norvège lundi pour une visite de deux jours. Elle devrait essentiellement porter sur un différend frontalier concernant une zone riche en hydrocarbures en mer de Barents. "Il faut trouver une solution qui permette de définir les deux zones. Je considère que cela est tout à fait possible", a déclaré Dmitri Medvedev au quotidien norvégien Aftenposten, dans un entretien publié samedi. Le différend porte sur une zone maritime d'environ 175.000 km2, riche en pétrole et en gaz naturel, située à cheval sur les eaux territoriales russes et norvégiennes. Selon le conseiller en politique étrangère du Kremlin, seule une petite partie de cette zone doit encore faire l'objet d'un accord. Celle-ci se situe entre le champ gazier de Chtokman côté russe et deux champs pétrolifère et gazier côté norvégien.