Des sacs lumineux sèment la panique à New York

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Assiya Hamza , modifié à
Un artiste japonais a été arrêté samedi pour avoir confectionné de "fausses bombes".

Il voulait juste dire I love New York. Un designer japonais, Takeshi Miyakawa, a été arrêté samedi pour avoir installé des sacs plastiques estampillés I love New York  et illuminés par des lampes LED dans des arbres et des lampadaires de la ville, à l’occasion de la New York Design week. Prises pour des bombes, ces installations on semé la panique dans plusieurs quartiers branchés de la grosse pomme, raconte The New York Times.

"Son idée était d’utiliser le sac plastique comme une icône", souligne au New York Daily News Pablo Alabau, un stylicien qui a aidé Takeshi Miyakawa.

"Il voulait juste promouvoir un message positif", ajoute l’un autre de ses amis, Louis Lim dans le New York Times. "Il ne voulait effrayer personne", a-t-il insisté.

Regardez les photos de ces installations, disponibles sur le site de l'artiste :

Miyakawa Light Installation

Un passant appelle le 911

Mais dans une ville encore marquée par les attentats du World Trade Center, le 11 septembre 2001, l’effet n’a pas été celui escompté. Loin de là. Il est 22h30 vendredi quand un passant appelle les secours pour leur signifier la présence d’un paquet suspect attaché à un arbre de l’avenue Bedford à Williamsburg. La zone est immédiatement évacuée. Deux heures plus tard, la brigade de déminage de New York découvre finalement que l’objet suspect est sans danger.

Pris la main dans le sac

Vers 2 heures du matin, les policiers finissent par localiser Takeshi Miyakawa. L’artiste, âgé de 50 ans, est arrêté en flagrant délit. Il était justement en train d’installer de nouvelles lanternes en plastique, près d’un parc, dans le même quartier.

Présenté devant le tribunal criminel de Brooklyn dimanche, il a été inculpé pour mise en danger par imprudence, installation de fausses bombes et nuisance criminelle. Placé en détention pour 30 jours supplémentaires, Takeshi Miyakawa doit désormais subir une évaluation mentale. Une page Facebook intitulée Libérez Takeshi Miyakawaa été créée pour réclamer la libération du designer japonais.