Des médias ivoiriens suspendent leurs parutions

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avec AFP

Huit quotidiens de Côte d'Ivoire, proches d'Alassane Ouattara, ont décidé mardi de ne plus paraître "jusqu'à nouvel ordre", invoquant des "menaces" et le "harcèlement" exercés selon eux par le camp du président sortant Laurent Gbagbo. Réunis dans un collectif, les patrons de ces journaux ont dénoncé dans un communiqué "l'impérieuse et grave menace qui pèse sur la presse privée et indépendante" qui "refuse d'accompagner les actes illégaux du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo".

Ils ont fustigé un "harcèlement judiciaire et policier, à travers les convocations répétées des journalistes à la police criminelle". "Nous avons décidé à compter du mardi 1er mars, et ce jusqu'à nouvel ordre, de suspendre nos parutions (...) car nos journalistes sont en danger de mort permanent et subissent des menaces de toutes sortes", a expliqué leur porte-parole, Dembélé Al Séni.

Ces huit journaux sont Le Patriote, Le Mandat, L'Intelligent d'Abidjan, Le Démocrate, L'expression, Le Jour Plus, Nord-Sud et Le Nouveau Réveil.