Une des principales figures de la dissidence à Cuba a retiré sa menace d'intensifier les manifestations pour demander la libération de 13 prisonniers politiques, expliquant jeudi avoir de bonnes raisons de croire en leur sortie prochaine de détention. "Nous avons reçu des mots encourageants", a indiqué Laura Pollan, leader du groupe dit des "Femmes en blanc". "Ils n'ont dit à aucun moment que l'accord était rompu, aussi le processus de libération va continuer", a-t-elle ajouté en référence à l'accord scellé en juillet entre les autorités et l'Eglise catholique sur la libération de 52 détenus. Treize d'entre eux sont encore emprisonnés, dont l'époux de Laura Pollan. Les autres ont été accueillis en Espagne. Cet accord et les libérations subséquentes visaient à répondre aux critiques de la communauté internationale après la mort en février, après 85 jours de grève de la faim, d'un dissident qui protestait contre les conditions de détention.