Centrafrique : la France "à sa place" (Hollande)

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avec Reuters

La France agira à sa place et conformément à une résolution des Nations unies en République centrafricaine, où la situation est "extrêmement grave", a déclaré mercredi François Hollande.

Lors d'une conférence de presse à Madrid, le président français a décrit une "situation extrêmement grave" sur le plan humanitaire et noté "un risque de conflit inter-religieux" dans ce petit pays plongé dans le chaos depuis un coup d'Etat qui a renversé le président François Bozizé au printemps dernier.

"La communauté internationale ne peut pas l'accepter et c'est notre responsabilité qui serait engagée", a plaidé François Hollande. Une fois votée la résolution de l'Onu, ce qui devrait être fait dans les jours qui viennent, la France devrait porter de 400 à un millier le nombre de ses soldats pour aider ce pays francophone d'environ cinq millions d'habitants.

"Ce que nous devons faire, c'est trouver une solution humanitaire qui passera par une phase sécuritaire, qui débouchera ensuite sur une transition politique dont on sait qu'elle n'est pas facile dans ce pays depuis hélas trop d'années", a déclaré François Hollande. La France "est consciente des risques qui peuvent s'y produire, donc nous devons être présents, à notre place", a-t-il ajouté.

Le dossier centrafricain sera au coeur du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique prévu la semaine prochaine à Paris, où sont annoncés une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement du continent.