Birmanie-Elections: Tokyo se dit "déçu"

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Le Japon s'est dit lundi "profondément déçu" par les élections en Birmanie, les premières depuis 20 ans, dont a été exclue la dirigeante de l'opposition Aung San Suu Kyi. Le gouvernement japonais a, à maintes reprises, enjoint la junte birmane d'organiser "des élections libres, justes et transparentes", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Satoru Sato, dans un communiqué. Le Japon a "appelé à la libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et à l'ouverture d'un réel dialogue avec elle et la Ligue nationale pour la démocratie (LND)", a-t-il ajouté. Le Japon a également demandé aux généraux birmans de libérer les détenus politiques, de transmettre le pouvoir à un gouvernement civil et de respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Contrairement aux grands pays occidentaux, le Japon a conservé des relations commerciales et un dialogue avec la Birmanie, de crainte qu'une politique trop ferme à l'égard de la junte ne la pousse encore davantage dans les bras de la Chine, principal soutien politique et partenaire commercial de la Birmanie.