Neuf journaux birmans ont été temporairement suspendus pour violation des règles de la censure au moment de la libération de l'opposante Aung San Suu Kyi, le 13 novembre, ont indiqué lundi des sources officielles. "Certains journaux ont été suspendus pour avoir trop couvert la libération d'Aung San Suu Kyi en première page", a indiqué un journaliste sous couvert de l'anonymat. L'hebdomadaire sportif First Eleven Sports a été particulièrement audacieux en dissimulant une allusion à la lauréate du prix Nobel de la paix. Grâce à une couleur légèrement différente de certaines lettres, le titre résumant une journée de championnat de football anglais soulignait combien la libération de l'opposante suscitait de l'espoir. La totalité des 150 journaux et magazines birmans sont soumis à la censure des autorités avant publication. L'organisme est dirigé par un officier de l'armée.