Affaire Maddie : la mère de retour au Portugal

  • Copié
avec AFP

Visage fermé, Kate McCann a assisté vendredi à Lisbonne au deuxième jour du procès en diffamation qu'elle a intenté à Gonçalo Amaral, l'ancien inspecteur chargé de l'enquête sur la disparition de la petite Maddie et auteur d'un livre accusateur. Sac à dos à l'épaule et vêtue d'une robe noire légère, la mère de la petite Maddie est arrivée vendredi matin à la Cour de justice située sur les hauteurs de Lisbonne, pour assister à cette nouvelle audience, au cours de laquelle devront témoigner plusieurs proches, y compris sa mère Susan Healey. Kate McCann, qui porte au poignet le bracelet jaune symbolisant l'espoir de retrouver Maddie, est assise sur l'une des extrémités du banc de la salle d'audience, visiblement tendue, serrant un mouchoir en papier entre ses mains, tandis que Gonçalo Amaral suit les échanges d'un air absent.

"Le procès devrait se poursuivre jusqu'en novembre", a indiqué son avocate Isabel Duarte, précisant que les dernières plaidoiries n'auront finalement pas lieu le 27 septembre car des audiences supplémentaires ont été fixées au 8 octobre et au 5 novembre. Kate McCann, qui ne va pas témoigner au cours de ce procès, devait initialement repartir vendredi matin, selon des informations communiquées par son entourage. Mais elle est finalement restée pour la journée. A son arrivée au tribunal, Kate McCann a évité soigneusement de croiser le regard de Gonçalo Amaral, poursuivi en justice par la famille pour le livre "Maddie, l'enquête interdite", publié en juillet 2008, dans lequel il défend la thèse de la mort accidentelle de la fillette, mettant en cause ses parents.Jeudi, plusieurs proches se sont succédé à la barre pour témoigner des conséquences sur la vie de la famille de la publication du livre. "Je suis ici aujourd'hui pour Madeleine (...) Je suis venue ici pour arrêter la souffrance que subit ma famille", avait assuré Kate McCann jeudi soir à la sortie du tribunal avant de s'éclipser, au bord des larmes, pour éviter les questions des journalistes.