Le "macaronut", nouvelle fantaisie pâtissière, débarque à New York

Le macaronut, la nouvelle invention du pâtissier français François Payard.
Le macaronut, la nouvelle invention du pâtissier français François Payard. © Jewel SAMAD / AFP
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avec AFP , modifié à
Le pâtissier français François Payard a créé une toute nouvelle pâtisserie, alliance du très "frenchie" macaron et du donut américain.

Prenez un macaron et un donut, ajoutez-y un peu d'inventivité... Voilà le macaronut ! Le pâtissier français François Payard lance dimanche à New York ce croisement du macaron et du donut, à l'occasion de la journée du macaron, une fantaisie pâtissière surtout destinée au jeune public.

Très à la mode. Une coque de macaron sur le dessus, un petit donut en dessous, et de la ganache au milieu, voilà le principe du macaronut, la nouvelle invention culinaire venue de New York. Les croisements sont à la mode. Ils ont déjà accouché du crookie (croissant mélangé avec un cookie Oreo), le duffin (mariage entre donut et muffin anglais), le bronut (brioche feuilletée sucrée), et surtout le cronut, union entre le croissant et le donut, du chef français Dominique Ansel, basé à New York.

Un goût prononcé pour le sucré. Cette fois, on reste dans l'univers de la pâtisserie française et le macaron est maître du jeu. François Payard avait d'ailleurs envisagé, au départ, d'utiliser deux coques, "mais tout le monde disait : ça fait trop macaron". Pour ne pas alourdir l'ensemble, la pâte du donut est plus légère que celle utilisée traditionnellement. Elle ressemble davantage "à de la pâte française", explique François Payard, qui ne veut pas en dire trop sur les secrets de sa création. La ganache, elle, est composée de purée de fraise, de chocolat blanc et d'un peu de crème, pour un parfum baptisé "strawberry and cream" (fraise et crème). C'est l'assistante américaine de François Payard qui l'a amené à retenir ce parfum. "J'aimais bien fraises et yaourt, à cause de l'acidité du yaourt. Mais elle m'a dit : c'est trop acide", explique le pâtissier. "Parfois, aux Etats-Unis, ils aiment bien les choses un peu plus sucrées", reconnaît-il. "L'idée, c'est de viser les jeunes", souligne François Payard, pour qui "il faut s'adapter à la nouvelle génération".

Pour la bonne cause. Quelque 150 de ces macaronuts seront en vente au prix de cinq dollars dans chacune des cinq succursales de François Payard à New York. Une partie du chiffre d'affaires sera reversée à l'association new-yorkaise City Harvest, qui collecte de la nourriture en excédent auprès des restaurants, des enseignes de distribution, des commerçants de détail ou même des fermes. Dimanche, à l'occasion de la journée du macaron, 6.000 macarons classiques seront disponibles chez François Payard en échange d'une donation, dont une partie ira également à City Harvest. Le 4 avril, toujours au profit de City Harvest, François Payard organise, à New York, une dégustation en présence de 80 des meilleurs pâtissiers du monde, notamment le Français Pierre Hermé.