La gueule de bois n'arrête pas les buveurs

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QUI A BU BOIRA - Selon une étude, les lendemains difficiles provoqués par l’alcool ne dissuadent pas les buveurs invétérés de recommencer.

Mal de tête et écœurement. Nombreuses sont les personnes à connaître ces effets indésirables d’une soirée trop arrosée. Des symptômes désagréables qui ne découragent pas pour autant les amateurs de boissons alcoolisées, selon une étude de l’université du Missouri.

Le rapport à l’alcool pas influencé par la gueule de bois. Pendant trois semaines, les 386 jeunes adultes interrogés par les scientifiques de l’université du Missouri devaient tenir un journal dans lequel ils notaient leur sentiment de bien-être tous les matins. Sur les 2.276 soirées alcoolisées comptabilisées, 463 se sont soldées par un "hangover". Mais ces lendemains difficiles n’ont pas été plus mal notés que les autres journées par les buveurs, signe, selon l’étude, qu’ils intègrent les conséquences de l’alcool dans leur calcul coût/avantages. Parallèlement, le rapport souligne qu’une bonne partie des cobayes ont tout de même oublié de noter leur journée lors de ces lendemains de soirée, ce qui pourrait impacter les résultats.

Un frein économique ? Récemment, les pouvoir publics britanniques s’étaient inquiétés des effets de l’alcool sur l’activité économique du pays. Ils avaient en effet comptabilisé pas moins de 17 millions de lendemains difficiles auprès de leurs compatriotes, estimant que 200.000 personnes arrivaient chaque matin à leur travail avec une gueule de bois.  

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