Vol AF : les procédures de sécurité "scrupuleusement respectées"

xavier luc duval île maurice 1280
Xavier Luc Duval, le ministre du Tourisme de l'île Maurice. © NICHOLAS KAMM / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le ministre du Tourisme mauricien a déclaré lundi que l'aéroport d'où est parti le vol AF463 était doté d'équipements de sécurité de dernier cri. 

L'ensemble des procédures de sécurité à l'aéroport de l'île Maurice d'où est parti le vol d'Air France sur lequel avait été trouvé dimanche un objet suspect ont été "scrupuleusement respectées", a déclaré lundi le ministre du Tourisme mauricien, Xavier Luc Duval.

"Equipements de haute-technologie". "L'ensemble des procédures à l'aéroport ont été passées en revue et il a été confirmé qu'elles avaient été scrupuleusement respectées", a affirmé Xavier Luc Duval, qui est aussi Premier ministre adjoint. Il s'est exprimé après avoir rencontré tous les hauts responsables de la sécurité et de l'aviation civile à Maurice. "Le nouveau terminal de l'aéroport Seewoosagur Ramgoolam, construit il y a deux ans, dispose d'équipements de haute technologie comprenant des caméras de surveillance, des détecteurs de traces d'explosifs, des CT scanners pour les bagages de soute, des appareils à rayons X, ainsi que des chiens renifleurs", a indiqué Xavier Luc Duval. 

Une destination sûre. Airports of Mauritius Ltd, la société gestionnaire de l'aéroport mauricien, a annoncé dans un communiqué que "le niveau de vigilance et de contrôle" à l'aéroport Seewoosagur Ramgoolam avait été "rehaussé" par "mesure de précaution". Xavier Luc Duval a insisté sur le fait que Maurice restait une destination très sûre et que le gouvernement mauricien mettait tout en oeuvre pour assurer la sécurité de ses citoyens comme des visiteurs étrangers et des touristes.

Plainte d'Air France. Air France a porté plainte auprès de la justice française pour cette affaire et un couple de passagers de ce vol a été interpellé et placé en garde à vue à son retour lundi à Paris. La découverte d'un objet suspect, qui s'est finalement révélé inoffensif, avait forcé le Boeing 777 d'Air France, avec 459 passagers et 14 membres d'équipage à bord, à atterrir en urgence à Mombasa au Kenya.