Un policier violemment agressé par une dizaine d'individus devant son domicile à Hyères

Le policier venait de finir son service lorsqu'il a été agressé. (image d'illustration)
Le policier venait de finir son service lorsqu'il a été agressé. (image d'illustration) © Direction générale de la police nationale
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avec Alain Acco , modifié à
Un policier de la BAC a été violemment agressé jeudi matin par une dizaine d'individus devant son domicile à Hyères, alors qu'il rentrait chez lui après son service de nuit. 

Un policier a été agressé devant son domicile à Hyères, dans le Var, jeudi matin par une dizaine d’individus, rapporte le syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière, qui condamne "cette lâche et violente agression".

Frappé par une dizaine d’individus. Alors qu’il rentrait chez lui après avoir terminé son service de nuit, ce policier de la BAC de Toulon s’est aperçu qu’il était en train de se faire cambrioler son véhicule stationné devant son domicile. Il est alors arrivé à mettre en fuite le cambrioleur, mais quelques minutes plus tard, "une dizaine d’individus revenaient, armés de barres de fer et autres", détaille le syndicat dans un communiqué.

Son épouse et lui menacés. "Ils lui disaient l’avoir reconnu comme 'flic' et l’agressaient violemment", poursuit la SGP Police-FO, ajoutant que les agresseurs l’ont menacé de mort et "de toutes sortes de vengeance sur son épouse". Le policier est finalement arrivé à échapper à ses agresseurs.

"C’est maintenant régulièrement que nos collègues se font agresser et sont blessés, y compris hors service, c’est insoutenable", affirme dans le communiqué le secrétaire général du syndicat, Yves Lefebvre. SGP Police-FO appelle à ce que les auteurs de cette agression soient condamnés.

Laurent Nuñez dénonce "une attaque en règle". Invité d'Europe 1 vendredi matin, Laurent Nuñez, le nouveau secrétaire d'État auprès du nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, a dénoncé "avec vigueur" cette "attaque en règle". "Un certain nombre d'interpellations ont déjà eu lieu, des investigations sont en cours, donc je ne me prononcerai pas au-delà sur cette affaire. Mais je veux témoigner toute ma solidarité et tout mon soutien à ce fonctionnaire de police. Le ministre de l'Intérieur l'a eu au téléphone dès hier", a précisé l'ancien patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), pour sa première interview depuis sa nomination à l'Intérieur.