Un policier pris à partie à Sevran fait usage de son arme et blesse un homme

Le pronostic vital de l'homme blessé n'est pas engagé (photo d'illustration).
Le pronostic vital de l'homme blessé n'est pas engagé (photo d'illustration). © FRED TANNEAU / AFP
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avec Guillaume Biet et AFP , modifié à
Le policier motocycliste, "roué de coups", a utilisé son arme à huit reprises pour se dégager. Deux de ses tirs ont touché un jeune homme, dont le pronostic vital n'est pas engagé.

Un policier "roué de coups" lors d'une intervention dans la nuit de vendredi à samedi à Sevran, en Seine-Saint-Denis, a fait usage de son arme pour se dégager et a blessé un homme au bas-ventre, a-t-on appris de sources concordantes samedi. L'information a été révélée par Le Parisien

Les policiers pris à partie. Ce policier motocycliste faisait partie d'une compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) qui avait été appelée en renfort par des policiers intervenant sur des feux de poubelles et qui étaient pris à partie vers 00h30 par une "quarantaine d'individus", selon une source policière. À leur arrivée, les renforts ont à leur tour été pris à partie, recevant notamment des jets de projectiles, a détaillé une source policière. L'un des policiers motocyclistes "s'est retrouvé seul" à un moment, a expliqué une source proche de l'enquête.

Il tire à huit reprises pour se dégager. Déséquilibré, le policier a chuté au sol et a été roué de coups avec une barre de fer par les agresseurs. Le policier a alors sorti son arme et a tiré à huit reprises pour se dégager, selon les informations d'Europe 1. Deux de ses tirs ont touché un homme au bas-ventre. Ce dernier a été hospitalisé mais son pronostic vital n'est pas engagé. Le motard a lui aussi été hospitalisé. D'après le syndicat Alliance, son casque lui aurait sauvé la vie.

Une personne interpellée. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie, a indiqué le parquet de Bobigny, pour déterminer les conditions exactes dans lesquelles le motard a fait usage de son arme. Une autre enquête a été ouverte sur les circonstances des violences de la nuit dernière, et un premier suspect a été placé en garde à vue samedi.