Saint-Chamond : le sac retrouvé dans la Loire contenait un cadavre coupé en deux

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BW avec AFP , modifié à
Le parquet de Saint-Etienne a ouvert vendredi une enquête préliminaire après la découverte d'un corps humain emballé dans un sac poubelle. Ce dernier renfermait le cadavre d'une femme coupée en deux. 

Le corps a été retrouvé emballé dans un sac poubelle. Le parquet de Saint-Etienne a ouvert vendredi une enquête préliminaire après la découverte d'un corps humain, jeté dans le barrage de Soulage, à Saint-Chamond, dans la Loire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

L'autopsie menée dans le week-end a permis d'établir que le sac contenait le corps d'une femme coupée en deux, a-t-on appris lundi. 

"Il s'agit d'un homicide". Un gros sac noir suspect flottant près d'une rive du barrage de Soulage, dans le massif du Pilat, avait été aperçu jeudi en fin de journée par des promeneurs qui ont averti la police. "Il a été ramené jeudi sur la berge par des sapeurs-pompiers pensant avoir à faire à des restes d'un animal, jusqu'à ce qu'un médecin-légiste envoyé sur place atteste qu'il s'agissait d'un être humain", a expliqué lundi le procureur de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un homicide commis sur une personne adulte", avait-il assuré dès samedi. 

L'âge pas encore connu. "L'autopsie effectuée par l'Institut médico-légal de Saint-Etienne a permis de constater que le cadavre était séparé en deux parties au niveau de la taille", a précisé le magistrat lundi. "L'âge de cette femme, dont le corps a été retrouvé en état de décomposition avancé, n'a pas pu être déterminé (...) la date du décès et la durée du séjour dans les eaux du barrage ne sont pas non plus établies", a poursuivi Jean-Daniel Regnauld, qui a confié l'enquête préliminaire à la police judiciaire, confirmant une information du Progrès.

Des prélèvements ADN ont été effectués pour tenter d'identifier la victime. Le corps pourrait avoir séjourné plusieurs semaines dans le sac immergé. "Il a été ramené jeudi sur la berge par des sapeurs-pompiers pensant avoir à faire à des restes d'un animal, jusqu'à ce qu'un médecin-légiste envoyé sur place atteste qu'il s'agissait d'un être humain", précise-t-on de même source.