Au lendemain de la tuerie de Toulouse et après celle de Montauban, Jean-François Abgrall, criminologue, voit une "progression" dans les objectifs du tueur.
"On a une progression. On a un premier fait qui est élaboré parce qu'il y a contact avec la victime mais qui, malgré tout, laisse des traces de précipitation. La victime a été tuée rapidement parce qu'elle avait encore son casque donc ça, ça ne montre pas une grande maîtrise. C'est réussi mais ça n'affiche pas une grande sérénité, a-t-il expliqué mardi soir sur Europe 1.
"Et puis après, on a un acte plus élaboré. On va agresser plusieurs victimes d'un coup. On voit qu'il les a choisies. On sait qui il vise. La preuve c'est qu'il écarte un témoin parce qu'il ne correspond pas à son objectif (...) Avant ensuite, de changer de catégorie de victimes : une agression dans une école. Pour moi, c'est bien construit intellectuellement mais ce n'est pas forcément très stable", a ajouté Jean-François Abgrall.
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