Suicide d'une détenue à la prison de Roanne

"Il n'y a pas eu non plus de faute de surveillance vis-à-vis de cette personne, qui ne montrait pas de signe avant-coureur d'une intention suicidaire", selon le procureur. (Illustration)
"Il n'y a pas eu non plus de faute de surveillance vis-à-vis de cette personne, qui ne montrait pas de signe avant-coureur d'une intention suicidaire", selon le procureur. (Illustration) © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP
La détenue a été retrouvée sans vie samedi matin, à l'heure du réveil des détenues, dans le centre de détention de Roanne.

Une détenue de 48 ans du centre de détention de Roanne, dans la Loire s'est donnée la mort dans sa cellule le week-end dernier, a-t-on appris jeudi de source policière et auprès du parquet de cette ville. Elle avait été retrouvée sans vie samedi matin, à l'heure du réveil des détenues, un sac en plastique sur la tête maintenu par un foulard enroulé autour du cou. 

"Pas d'intervention extérieure". L'autopsie a montré mercredi qu'il n'y avait "pas eu d'intervention extérieure dans le décès de cette détenue qui était seule dans sa cellule", quand elle a été retrouvée par un surveillante de l'établissement, a déclaré  le procureur de la République de Roanne, Eric Jallet. "Il n'y a pas eu non plus de faute de surveillance vis-à-vis de cette personne, qui ne montrait pas de signe avant-coureur d'une intention suicidaire", a ajouté le procureur.

Cette femme, qui purgeait une longue peine après une condamnation aux assises pour "coups et blessures ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, sur un mineur de moins de 15 ans", a rédigé dans un cahier personnel un mot expliquant son geste.