Sauvé des flammes par trois jeunes

C'est en rentrant du skate-park de Saujon, après minuit, qu'ils ont constaté qu'une maison de centre-ville prenait feu.
C'est en rentrant du skate-park de Saujon, après minuit, qu'ils ont constaté qu'une maison de centre-ville prenait feu. © Max PPP
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avec Stéphane Place
Un octogénaire a été secouru par trois inconnus alors qu'un incendie s'était déclaré chez lui.

Florian, Marty et Nicolas sont les trois héros du jour de la petite commune de Saujon en Charente-Maritime. Ces trois jeunes entre 17 et 20 ans ont sauvé des flammes Robert Montecot, un homme de 82 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi.

"On a cassé la porte"

C'est en rentrant du skate-park de Saujon, après minuit, qu'ils ont constaté qu'une maison de centre-ville prenait feu. Immédiatement, ils réalisent la gravité de la situation et décident d'intervenir. "On a tapé au volet. On a cassé la porte pour réveiller le monsieur", raconte un des jeunes au micro d'Europe 1. A ce moment-là, Robert Montecot dormait dans sa chambre au premier étage.  "On l'a prévenu que c'était en feu et il est sorti avec nous. C'est très simple, on s'est dit soit c'est nous qui bougeons avant l'arrivée des pompiers soit ce monsieur peut perdre la vie, donc le choix a été très rapide", ajoute ce jeune qui s'est improvisé sauveteur. 

Sans l'intervention des trois jeunes, Robert Montecot aurait pu mourir. "J'étais dans un profond sommeil. J'ai entendu frapper à la porte très fort. Je me suis réveillé et j'ai constaté en sortant de la chambre qu'il y avait des flammes dans le couloir", relate le rescapé à Europe 1.

"Heureusement qu'ils étaient là"

Sorti précipitamment de chez lui en robe de chambre, il attend les secours en compagnie des trois jeunes gens. Quelques minutes plus tard, les pompiers interviennent et l'octogénaire est immédiatement pris en charge. Vers deux heures du matin, l'incendie est totalement maîtrisé. 

Si les dégâts sur sa maison sont considérables (la toiture et les pièces du premier étage sont détruites), le Charentais en tire en bonne leçon : " de temps en temps, je me disais 'qu'est-ce qu'ils (les jeunes) foutent dehors à cette heure'. Finalement, on se dit, heureusement qu'ils étaient là", affirme Robert Montecot avec le sourire et surtout en parfaite santé.