Saint-Etienne-du-Rouvray : un réfugié syrien, interpellé jeudi dans l'Allier, relâché (source judiciaire)

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G.S. avec AFP , modifié à
 À ce stade, une personnes reste en garde à vue : l'un des cousins du terroriste d’Aix-les-Bains.

La garde à vue d'un réfugié syrien, interpellé jeudi dans l'Allier, a été levée dans l'enquête sur l'attaque djihadiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, a appris l'AFP dimanche de source judiciaire. La photocopie du passeport de cet homme, qui résidait dans un centre d'accueil de demandeurs d'asile de l'Allier, avait été retrouvée au domicile d'un des auteurs de l'attentat, Adel K. Mais, "au final, aucun élément n'a démontré qu'il avait une quelconque implication dans les faits", selon une source proche de l'enquête.

Reste un gardé à vue. Le cousin du second tueur, Abdel Malik P., était, lui, toujours en garde à vue. Il devrait être présenté à la justice dans la journée en vue d'une éventuelle mise en examen par un juge antiterroriste. Le troisième qui était interrogé, un ado de 16 ans, est sorti de garde à vue samedi. Il n’est pas mis en cause dans l’enquête sur l’attentat. Mais il devrait quand même être poursuivi pour apologie du terrorisme, vu les documents retrouvés dans son téléphone et son ordinateur. Sachant que son grand frère est un djihadiste, parti en Syrie et proche de l’un des assaillants de l’église. Au point que les enquêteurs se demandent s’il n’a pas joué, à distance, un rôle dans la préparation de l’attaque.