Nice : le chef de file des taxis agresse un VTC

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avec AFP , modifié à
DÉRAPAGE - Le président des taxis niçois, Alain Trapani, a été placé en garde à vue après une altercation à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC.

Les relations entre taxis et voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) ne sont pas prêtes de se normaliser, comme le montre le dernier accrochage en date : le président des taxis niçois, Alain Trapani, a été placé en garde à vue  vendredi soir après une altercation à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC. Il fait l'objet, avec un collègue, une plainte pour "violences volontaires en réunion".

Selon le récit de la victime présumée, chauffeur indépendant travaillant occasionnellement pour la compagnie de VTC Uber, Alain Trapani et plusieurs de ses collègues l'auraient pris à partie, verbalement et physiquement, peu avant 17h00 vendredi alors qu'il venait récupérer une cliente "tout à fait légalement" à l'aéroport de Nice. "Monsieur Trapani m'a crié dessus et m'a insulté, m'a bousculé, me promettant de me 'crever' comme il l'avait déjà fait pour mes quatre pneus et s'en prenant aussi à ma cliente qui a été choquée. Puis je me suis retrouvé encerclé par plusieurs de ses collègues, prenant aussi un coup de poing au passage, avant de pouvoir me dégager", a-t-il raconté.

À l'annonce de la garde à vue, une vingtaine d'artisans taxis ont entamé un barrage filtrant à l'aéroport de Nice, avant qu'une soixantaine d'entre eux ne viennent manifester devant les locaux de la Police aux frontières (PAF), où Alain Trapani était placé en garde à vue. "Aucune perturbation sur les vols ou les usagers de l'aéroport n'a été enregistrée", indique la préfecture.

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