Mort de Prince : ni signe de traumatisme, ni de suicide

Prince est mort jeudi à l'âge de 57 ans. La cause du décès restait inconnue vendredi soir.
Prince est mort jeudi à l'âge de 57 ans. La cause du décès restait inconnue vendredi soir. © MANDEL NGAN / AFP
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avec agences , modifié à
Le shérif du comté de Carver avance qu'il n'y a "aucune raison de penser" que la superstar décédée jeudi s'est suicidée. De leur coté, les médias américains évoquent une surdose à un antidouleur.

Les premiers éléments d'autopsie ne lèvent pas le mystère autour de la mort de Prince. "Aucun signe de traumatisme" n'a été relevé sur le corps de de la légende de la pop, décédée jeudi à 57 ans, a annoncé vendredi soir le shérif du comté de Carver. "Il n'y a aucune raison de penser à un suicide", a-t-il également précisé lors d'une conférence de presse. "Il n'y a aucune indication à ce stade" d'une overdose, a en outre ajouté Martha Weaver, porte-parole du bureau du médecin légiste. Il pourrait falloir "plusieurs semaines" pour que les résultats complets de l'autopsie soient disponibles. La mort du génie de la pop est entourée de rumeurs sur un possible abus de médicaments opiacés.

"Il était habillé". Le corps sans vie de Prince, 57 ans, a été retrouvé dans son complexe de Paisley Park et il a été prononcé mort à 10h07 locales jeudi, a précisé le shérif. Une enquête a été lancée, une procédure habituelle pour une mort sans témoin d'un homme d'âge moyen. La procédure restera ouverte au moins jusqu'à l'arrivée des résultats d'autopsie complets.

"Un signe de traumatisme pourrait par exemple être des traces de violence qui se serait produite, il n'y avait aucun signe de la sorte", a expliqué le shérif Olson. "Il était habillé", a-t-il souligné après avoir expliqué que ce sont des employés de Prince qui ont alerté la police, quand ils n'ont pas réussi à le joindre, avant de retrouver son corps. Le shérif a encore précisé que le musicien avait été déposé la veille à 20h00 locales, à Paisley Park, un gigantesque complexe, où il avait notamment son studio d'enregistrement.

Un antidouleur. Du côté des médias, le mot "overdose" est de plus en plus prononcé par les experts qui défilent sur les plateaux télévisés aux Etats-Unis. Le site américain TMZ, spécialisé dans l’actualité des célébrités, évoque la piste du Percocet, un antidouleur à base d’opiacé. Selon ce média, le chanteur s’est vu prescrire ce produit à la suite d’une opération de la hanche en 2010. Toujours selon cette source, Prince aurait été victime d’une surdose après un concert à Atlanta, le 14 avril, provoquant l’atterrissage d’urgence de son avion et sa brève hospitalisation.