Menaces d'attaque contre Macron : une deuxième garde à vue levée

En matière terroriste, une garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.
En matière terroriste, une garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures. © AFP
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avec AFP , modifié à
Au total, six personnes proches de l'ultradroite ont été interpellées mardi. Dans des échanges téléphoniques, elles évoquaient des projets, dont celui de s'attaquer au chef de l'État.

Une femme proche de l'ultradroite, en garde à vue depuis mardi en raison de soupçons d'un projet d'attaque visant le président Emmanuel Macron, a été remise en liberté vendredi matin, a appris l'AFP de source judiciaire. Âgée de 61 ans, elle avait été arrêtée en Isère. Jeudi soir, la garde à vue d'un homme, interpellé pour sa part en Ille-et-Vilaine, avait déjà été levée. Quatre autres hommes, interpellés en Moselle, sont pour leur part toujours en garde à vue. En matière terroriste, une garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.

Projet pas abouti. Au total, six personnes - cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans - ont été interpellées mardi. Dans des échanges téléphoniques, ils évoquaient des projets, dont celui de s'attaquer au chef de l'État, selon une source proche du dossier. "Le projet d'attaque ne semble pas abouti mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11-Novembre", avait expliqué une source proche de l'enquête à l'AFP.

C'est parce que l'un d'eux, Jean-Pierre B., domicilié en Isère, s'est déplacé "dans l'est" de la France, alors qu'Emmanuel Macron s'y trouvait pour les commémorations, que les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont intervenus, a détaillé la source proche du dossier. Interpellé en Moselle, Jean-Pierre B. était notamment en possession d'un poignard. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 31 octobre par le parquet de Paris pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".