Marseille : un policier se fait dérober son arme par une voleuse à la tire

© Flickr Police nationale
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Un policier en civil s'est fait dérober son arme, qui était dans une simple sacoche, alors qu'il déjeunait à une terrasse. La voleuse âgée d'une soixantaine d'années a été rapidement retrouvée avec plusieurs milliers d'euros sur elle, vraisemblablement le fruit de la vente de son butin. 

Un policier de la DGSI de Marseille s'est fait voler son arme par une voleuse à la tire jeudi, alors qu'il déjeunait en terrasse, a-t-on appris vendredi auprès de la Sûreté publique, chargée de l'enquête.

Le policier était en civil. Si la voleuse présumée, une femme d'une soixantaine d'années, a été rapidement localisée, environ une heure et demie plus tard, l'arme, elle, s'était volatilisée, vraisemblablement revendue, a précisé la Direction départementale de la sûreté publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône, confirmant une information du quotidien La Provence. La voleuse est "connue des services de police pour des faits similaires", a précisé la DDSP, en soulignant que l'enquête était ouverte pour "vol à la tire, c'est-à-dire un vol simple": "Le policier était en civil, rien ne permettait de savoir qu'il était fonctionnaire de police, et son arme était dans une banale sacoche, il n'a donc vraisemblablement pas été ciblé".

L'arme a été vraisemblablement vendue. Lors de son arrestation, près de l'endroit où le policier avait déjeuné, la sexagénaire a été retrouvée en possession d'une importante somme en liquide, 2.500 euros selon La Provence, qui pourrait provenir de la vente de l'arme. "Il s'agit a priori d'un concours de circonstances fâcheux, une erreur qui devrait être suivie de conséquences administratives, mais évidemment nous portons une attention particulière à cette affaire", a encore expliqué la DDSP, en soulignant que ce type de délinquance, les vols à la tire, "ne défraie absolument pas la chronique à Marseille". "Nous sommes très loin d'un phénomène de masse", a insisté la DDSP, en précisant qu'une "attention particulière était portée aux centaines de milliers de croisiéristes qui visitent Marseille chaque année, via un accompagnement discret".